choses de bite

Les plans cul, c'est vraiment un drôle de navire, surtout quand on cumule les mandats. Je devrais pas me plaindre, pourtant de partager mon temps entre ces deux mignons, un petit banquier de vingt ans, champion de ski, et un sans-papier mexicain, roi de la rose en papier. Je les aime bien, je les trouve beaux, tous les deux sont gentils avec moi. Mais c'est décidément difficile de pas foutre un pied hors du cercle, avec ces histoire surtout définies par ce qu'elles ne doivent pas être. Et comme l'amour est un salaud (ou alors c'est moi qui suis un lâche ?), dès que je me sens aimé, je jette un oeil vers la porte. Difficile de dire si c'est moi qui suis pas doué ou si le plan cul comme histoire pérenne est simplement un truc qui n'existe pas. De toute façon, plus le temps passe plus ce que j'apprécie c'est surtout de prendre le petit déjeuner à deux. Peut-être que c'est le moment de passer à autre chose, je me dis. Et je médite sur le temps qui passe. Je pense à L. avec laquelle l'amour avait fini par tourner court, même qu'elle était triste. Triste mais toujours belle, intelligente et agaçante. Et voilà qu'elle va avoir un enfant. Ca me fait plaisir pour elle, mais ça me fait aussi bien chier pour moi, sans trop savoir pourquoi. Encore un chemin que j'ai laissé devenir un cul de sac. Et mes mignons qui fêterons leur quarante ans dans quelques semaines. Quarante ans à eux deux.

Comments

[Jé]

c'est marrant pasque chose de dites c'est une contrepétrie, dose de chite. haha. pardon.