gratiné
On peut lire des blogs pour tout un tas raisons, qui vont de l'admiration au voyeurisme, en passant par va savoir quoi, copinage, commérage, solitude et désœuvrement. En général, je comprends plus ou moins pourquoi je lis quoi. Mais il y a quand-même un gars dont la présence sur internet me pousse au delà de mes concepts et dont tous les aspects me laissent intellectuellement hagard, c'est Bluecosmic.
Faut être franc, il est vraisemblable que je le trouve monstrueux. Mais alors monstrueux dans le plein sens du terme, avec la répulsion mais aussi avec la sorte de fascination que ça comprend. De temps à autre j'y retourne et j'essaie de comprendre ce qui me fait cet effet. Morceau par morceau, rien ne me plaît : son nom, pour commencer, kitch comme une pub de Thierry Mugler, ses cheveux en crinière, ses jambes maigres, son maquillage, sa fascination pour l'industrie du luxe et, pire à mes yeux, pour le journalisme de mode...
D'un autre côté, ce gars m'apparaît hors de tout cadre et les éléments de son personnage entrent dans une cohérence tellement bizarre que je ne peux pas complètement m'empêcher d'y trouver une certaines élégance.
C'est peut-être seulement mon ignorance en matière de minet hype qui me rend romantique, bien sûr.