le tourbillon de la vie

Je sais pas, il est sorti acheter des cigarette, il est jamais revenu. Jamais ? Ben si, me voilà. Pas de quoi s'alarmer, une absence de vieux blogueur, plus trop au taquet, moins péchu, ou peut-être simplement avec une vie qui se suffit mieux à elle-même. N'empêche, ça fait plaisir d'être ici. Entre temps, je suis revenu vivre en Europe un moment, j'ai eu mon anniversaire fatal, j'ai mis avec entrain quelques coups en dessous de la ceinture, et puis j'ai préparé mon prochain départ, dans pas si longtemps. Le Mexique, d'abord, dans un mois. J'ai pas peur de la grippe ? Ben non. Ensuite je vais passer un moment à San Francisco, et puis de nouveau à Montréal. Et puis retour. Pour de bon, cette fois.

Pendant que dehors l'orage couve, je monte la chambre Ikea que je me suis payée - brun noir, un truc d'adulte - et que j'aurai probablement terminée au moment de la quitter. C'est bon les départ, les avions, les couloirs d'aéroport, la solitude hébétée des villes étrangères. Parfois j'ai l'impression que j'arriverai plus jamais à me poser. Et quand bien-même. Tant pis, non ?

Comments

[Matt]

"la solitude hébétée des villes étrangères."

Crapule. Tu me donnes envie d'évasion le week end avant mon examen de math. Cela dit, c'est bien écrit. Je note.