acide acétylsalicylique
Bon, j'ai une sacrée gueule de bois. J'ai encore l'impression de commencer ma journée alors que je suis levé depuis huit heures et qu'il fait déjà nuit. Heureusement je perds pas complètement mon temps et, naviguant dans les brumes, j'aborde sans détour et sans suite des questions essentielles telles que :
Cette fille me disait l'autre jour t'as du bol avec tes soucis d'amour, personne a jamais été amoureux de moi. Est-ce que ça se peut vraiment ? Je veux dire vraiment vraiment ? Incroyable. J'avais jamais envisagé ça, et ça a sucité à la fois mon effroi et une curiosité un peu fascinée, comme quand j'étais gamin et que je m'imaginais orphelin.
Aspirine numéro un : la vie peut être plein de choses différentes.
Google va sortir son Gvoice et ça me réjouis déjà, même si c'est comme d'habitude, les yankees d'abord et le temps de s'impatienter en guise de pub. J'attends toujours Gdrive pour enfin balancer mon disque dur. Comment se peut-il que je sois à ce point là un bon public cible ? Si on était à la chasse, j'aurais un drapeau dans le cul pour courir dans les buissons.
Aspirine numéro deux : mon consumérisme virtuel se fout d'être équitable, même avec moi.
Depuis Soy una leyenda (je l'ai vu en espagnol à Madrid) Will Smith est passé d'insignifiant à beau. En soit c'est pas important, mais ça veut dire qu'on peut s'améliorer en vieillissant et ça, ça me fait plaisir de le savoir. En plus, il passe du côté obscurs de la force juste quand il devient plaisant. Il y a forcément un lien.
Aspirine numéro trois : l'air de LA entretient efficacement l'épiderme.
Le musclé de ma classe n'a jamais entendu parler de la coupe en ticket de metro. Est-ce que les Québécoises sont vraiment toutes adeptes du rasage intégral ou est-ce qu'il devrait baisser plus souvent la culotte des filles ? Ca m'a fait penser à la jolie A. dont j'aimais bien poinçonner le lilas, même quand j'avais trouvé dommage de le découvrir dans sa parfaite nudité.
Aspririne numéro quatre : l'ethnographie n'a pas fini d'être passionnante.
Bordel, il est neuf heures.